La nervosité avant un entretien d’embauche est normale. Vous faites face à un processus de sélection qui déterminera si vous obtiendrez ou non un emploi. Le problème est que, dans la plupart des cas, cette nervosité pré-entretien persiste une fois ce processus terminé.
C'est pourquoi nous compilons aujourd'hui une série de signes qui vous aideront à éliminer les nerfs et les doutes qui apparaissent juste après un entretien d'embauche. Ceux-ci vous serviront de guide pour vous donner une idée si l’entretien avec l’entreprise a été un succès ou non.
Comment savoir si l'entretien avec l'entreprise a été un succès ou non
Durée et contenu de l'entretien
Il existe différents signes qui peuvent montrer au candidat qu'il a passé un bon entretien. L'une des clés peut être sa durée et le contenu des questions et réponses. «S'il y avait une certaine heure fermée ou programmée à l'avance et que l'entretien dure plus longtemps, le profil a retenu l'attention. Cette conclusion peut également être tirée si l'on constate que la conversation s'est déroulée facilement et si toutes les questions soulevées concernant le poste ont trouvé réponse. Par exemple, le salaire, les responsabilités ou les avantages sociaux », explique Yoann Artus, Country Manager de la société de ressources humaines Payfit.
Parlez des prochaines interviews
Un autre signal peut être que l'intervieweur parle des prochaines étapes du processus de sélection. Par exemple, un prochain entretien pour évaluer le profil du candidat. « C'est toujours un bon signe, surtout lorsqu'il s'agit de logistique. Par exemple, planifier de futurs entretiens, réaliser des études de cas possibles ou discuter avec d'autres membres de l'équipe », explique Virgile Raingeard, PDG de la société de ressources humaines Figures HR.
Langage corporel positif
Le langage corporel peut également être un signal clé. « Certains signes sont généralement des signaux positifs, comme sourire, hocher la tête, maintenir un contact visuel ou se pencher vers la personne interrogée. Ces marqueurs dénotent un véritable intérêt pour la conversation et le fait que vous restez concentré sur ce que le candidat a à dire. Quand on voit qu'ils s'occupent d'autre chose, c'est mauvais signe», estime Raingeard.
Un processus court
Même si certains candidats estiment que les processus longs, avec des entretiens et des tests différents, sont ceux qui reflètent le mieux l'intérêt des entreprises, ce n'est pas toujours le cas. «Les processus de sélection qui ont tendance à se dérouler rapidement sont également un bon signe. Malgré de nombreuses phases, les recruteurs avancent toujours rapidement avec les profils qui correspondent au poste. De cette façon, ils s'assurent de ne pas s'adresser d'abord à une autre entreprise », explique Artus.
Que faire après l'entretien ?
Nous avons obtenu l'entretien d'embauche, nous l'avons préparé et nous l'avons déjà fait. Existe-t-il des mesures supplémentaires que les candidats peuvent prendre pour faire bonne impression ?
« Nous recommandons toujours d'envoyer un e-mail de remerciement dans les 24 heures suivant l'entretien. Dans cet email, nous remercions l'intervieweur pour son temps et pour les informations reçues sur l'entreprise et le poste », explique Raingeard. « C'est aussi une bonne opportunité de pouvoir ajouter une question que le candidat n'a pas eu le temps d'aborder lors de l'entretien ou qu'il n'a pas rencontré lors de celui-ci », ajoute-t-il.
Artus est d'accord avec l'idée d'envoyer un email. «C'est un bon moyen de montrer de l'intérêt pour le poste et de rappeler que vous êtes là, vous remerciant pour le temps partagé lors de l'entretien, manifestant votre volonté de discuter ou de vous revoir si nécessaire», explique l'expert.
Et il ajoute que, avec la montée en puissance de plateformes comme Linkedin, cela devient de plus en plus populaire. « Les candidats peuvent suivre l'entreprise sur les réseaux sociaux et entrer en contact avec les personnes qu'ils ont interviewées ou avec lesquelles ils vont passer un entretien. C’est sans aucun doute une autre façon de manifester son intérêt », affirme l’interviewé.