Une étude de DBS Bank India et CRISIL révèle que 50 % des femmes salariées n’ont jamais contracté de prêt

Une étude pionnière menée par DBS Bank India, en partenariat avec CRISIL, visant à comprendre comment les femmes indiennes urbaines planifient, priorisent et gèrent leur argent, a révélé que 98 % des femmes indiennes salariées et indépendantes participent activement à la prise de décision familiale à long terme. .

Le premier de trois rapports, intitulé « Les femmes et la finance », a été lancé aujourd’hui. Plus de 800 femmes ont été interrogées dans 10 villes indiennes sur un large éventail de comportements, notamment leur implication dans la prise de décision financière, la définition d’objectifs, leurs habitudes d’épargne et d’investissement, l’adoption d’outils numériques ainsi que leurs préférences pour différents produits bancaires.

Dans le contexte de la stagnation du taux de participation des femmes au marché du travail et d’un écart salarial persistant entre les sexes, les enseignements de cette étude sont pertinents pour les entreprises, les régulateurs et les institutions financières, ainsi qu’une révélation lorsqu’il s’agit de comprendre les variations de la situation des femmes indiennes. relation avec leurs finances. Les résultats de l’enquête ont mis en évidence des facteurs tels que l’âge, le revenu, l’état civil, la présence de personnes à charge et le lieu de résidence comme principaux facteurs d’influence sur le comportement financier des femmes.

Dynamique de prise de décision et évolution des objectifs

Qu’il s’agisse de tracer le parcours éducatif de leurs enfants ou de trouver un équilibre entre plusieurs objectifs financiers concurrents, les femmes ne sont pas des passives mais sont aux commandes, façonnant l’avenir de leur famille. Les résultats ont révélé qu’environ 47 % d’entre elles prennent des décisions financières indépendantes, ce qui reflète l’autonomie financière croissante des femmes. L’âge et la richesse jouent un rôle central dans l’élaboration de ces décisions. Les femmes de plus de 45 ans, fortes de leur riche expérience, apparaissent comme des leaders, avec 65 % d’entre elles faisant des choix financiers indépendants, contre 41 % des 25-35 ans.

Le rapport donne un aperçu fascinant de l’autonomisation croissante des femmes métropolitaines qui gagnent de l’argent. Partout en Inde, la principale priorité financière à long terme d’une femme évolue avec l’âge. L’achat/rénovation d’un logement est la priorité numéro un pour les 25-35 ans, tandis qu’il évolue vers l’éducation des enfants pour les 35-45 ans et vers les soins médicaux pour les plus de 45 ans. Comme on pouvait s’y attendre, la planification de la retraite entre pour la première fois dans la tranche d’âge des 35-45 ans.

Prashant Joshi, directeur général et responsable du groupe de banque grand public chez DBS Bank India, a déclaré : « Les résultats de l’enquête soulignent l’importance de la stabilité financière dans les aspirations des femmes salariées indépendantes à travers l’Inde. La propriété de la prise de décision financière, la diversité des choix d’investissement et d’emprunt et l’adoption croissante des canaux numériques sont autant de preuves que la femme indienne moderne n’est pas seulement une participante mais une planificatrice de son voyage. Plus de 35 % de notre clientèle DBS Treasures sont des femmes et nous avons vu de nombreux exemples inspirants de la manière dont les femmes peuvent prendre en charge leurs propres finances. L’étude DBS Women and Finance constitue un pas en avant dans le mouvement indispensable vers des règles du jeu financières plus équitables, et elle souligne notre engagement à permettre à tous les clients de « vivre plus, faire moins d’opérations bancaires ».

Comportement d’épargne, d’emprunt et d’investissement

Les femmes salariées des métropoles ont tendance à être réticentes au risque, avec 51 % de leurs investissements placés dans des dépôts à terme (FD) et des comptes d’épargne, suivis de 16 % dans l’or, 15 % dans les fonds communs de placement, 10 % dans l’immobilier et seulement 7 % dans l’immobilier. % en stocks. Cela correspond aux comportements tirés des propres informations sur les clients de DBS Bank India, où 10 % des clientes ont un dépôt fixe actif, tandis que seulement 5 % des clients masculins ont ouvert un FD.

La présence de personnes à charge joue naturellement un rôle majeur dans le comportement des femmes en matière d’investissement. Plus précisément, 43 % des femmes mariées ayant des personnes à charge consacrent de manière prudente 10 à 29 % de leurs revenus à l’investissement, tandis qu’en revanche, un quart des femmes mariées sans personnes à charge choisissent d’investir plus de la moitié de leurs revenus. Les variations régionales confèrent une plus grande profondeur aux informations. Par exemple, Hyderabad et Mumbai ouvrent la voie en matière d’utilisation des cartes de crédit, avec 96 % des femmes de Mumbai utilisant des cartes de crédit, alors que seulement 63 % des femmes de Calcutta les utilisent. Plus important encore, le rapport révèle que la moitié des femmes salariées déclarent n’avoir jamais contracté de prêt. Parmi ceux qui ont emprunté, la majorité a opté pour un prêt immobilier, ce qui reflète la profonde importance culturelle associée à l’accession à la propriété en Inde.

L’étude a également approfondi l’utilisation par les femmes des différents canaux bancaires et de paiement. 33 % des personnes âgées de 25 à 35 ans préfèrent utiliser UPI pour leurs achats en ligne, tandis que seulement 22 % des personnes de plus de 45 ans utilisent UPI. Cette découverte correspond au profil client de Digibank de DBS, la banque numérique axée sur le mobile, où plus de 78 % de la base d’utilisateurs féminins a moins de 40 ans. Le rapport montre que l’UPI se démarque comme le choix préféré des femmes urbaines pour une variété de besoins de paiement : transferts d’argent (38 %), factures de services publics (34 %) et achats en ligne (29 %), ce qui indique une dépendance décroissante à l’égard des espèces. Les nuances régionales étaient frappantes dans certains cas, avec seulement 2 % des femmes de Delhi optant pour les paiements en espèces, tandis que 43 % des femmes de Calcutta étaient favorables à cette option.