Investir dans l’immobilier est une proposition avantageuse, notamment pour l’acheteur individuel. Il offre non seulement à l’investisseur une protection contre l’inflation, mais offre également la possibilité d’une appréciation du capital. Comme l’or, l’immobilier a tendance à conserver sa valeur intrinsèque et, contrairement au métal précieux, il est possible de gagner un revenu régulier grâce à l’immobilier.
Malgré les avantages évidents qu’offre un tel investissement, l’acheteur immobilier individuel en Inde est gravement gêné par le manque de transparence dans les transactions, l’absence de lignes directrices dans le secteur et les limitations du processus d’investissement. Même si les mesures dissuasives et les obstacles à l’achat et à la vente de biens immobiliers visent à empêcher la spéculation, cela n’enlève rien au fait qu’ils réduisent la portée de l’investissement pour l’investisseur individuel, en particulier par rapport à l’investisseur institutionnel. Les réglementations visent également à éviter une situation similaire à celle à laquelle sont confrontés les États-Unis ; Heureusement, notre système bancaire est plus conservateur.
Dissuasion et limites :
Même si la transparence dans le secteur immobilier augmente en Inde, cela profite principalement aux grands investisseurs. Quoi qu’il en soit, les investisseurs sont obligés de se concentrer sur les opportunités basées sur les dynamiques locales, car l’immobilier est une activité locale dans ce pays. Par exemple, les réglementations FSI, les approbations, les normes de superficie vendable, les droits de timbre et les taxes foncières varient localement. Cela nécessite que l’investisseur analyse minutieusement le marché local et qu’il ne doit négocier que sur les marchés qu’il comprend bien.
La responsabilité du promoteur constitue un autre élément dissuasif pour l’investisseur individuel. La mesure dans laquelle on peut compter sur un promoteur dépend de sa crédibilité sur le marché et de la force des organismes chargés de l’application des lois dans chaque État. Les grands promoteurs deviennent plus transparents et professionnels et la responsabilité est accrue dans le secteur organisé. Cela est dû en grande partie à une plus grande sensibilisation des acheteurs et à une participation accrue des investisseurs mondiaux. Cependant, les acteurs des segments non organisés du marché ne sont souvent pas soumis à la même responsabilité.
Par conséquent, la protection des intérêts d’un investisseur individuel continue de dépendre de ses recherches personnelles et de sa compréhension du marché. Ensuite, il y a des limitations procédurales. Même si un particulier peut posséder plusieurs propriétés, les banques ne financent généralement pas plus de deux maisons.
En entrant sur le marché :
L’emplacement, les charges juridiques liées à l’acquisition d’une propriété, les moteurs du marché actuels et futurs dans la région, la durée de l’investissement, les finances et les objectifs d’investissement personnels sont les principaux facteurs à prendre en compte lors d’un investissement immobilier. Il faut également déterminer un point d’entrée rentable, ce qui constitue un défi. S’il est compréhensible que les acheteurs attendent que les prix baissent, il existe un risque certain d’attendre trop longtemps. Comme en bourse, il est impossible de prédire le point le plus bas et l’acheteur risque de perdre les meilleures affaires.
Les investisseurs individuels doivent se concentrer sur la réalisation de leur objectif et être sélectifs quant à leurs achats. La décision doit être basée sur la disponibilité d’une offre rentable dans le lieu choisi. Le bon point d’entrée est une sorte d’énigme et ne peut être jugé que rétrospectivement. Actuellement, les prix dans les grandes villes, comme Mumbai, pourraient se corriger à moyen terme et il pourrait être judicieux de reporter l’achat de 8 à 10 mois. Bien sûr, on ne peut pas porter un jugement global.
Le mieux est d’étudier le marché local ainsi que les dynamiques dominantes et attendues. Un autre facteur pertinent serait l’abordabilité. L’acheteur doit savoir combien d’argent il peut investir. Il doit décider de l’allocation en fonction de ses revenus, de sa santé financière et de son appétit pour le risque. Il doit ensuite rechercher un bien immobilier présentant un potentiel de plus-value suffisant, dans un endroit souhaité et à un prix approprié. La position d’attente et de surveillance s’adresse uniquement aux experts et aux investisseurs institutionnels, qui sont prêts à risquer une perte si le timing est incorrect.
REIT et REMF Les petits investisseurs n’acquerront une réelle capacité d’investissement que lorsque les REIT (fiducies de placement immobilier) et les REMF (fonds communs de placement immobiliers) seront introduits en Inde. Ceux-ci leur offriront un moyen liquide et payant de participer au marché. Malheureusement, personne ne sait quand cela deviendra une réalité.